La suite du pari stupide que je m'étais lancé d'écrire une chanson dans le genre "moyenâgeux" mais cette fois pensé pour une fille - Un impondérable temporel, car il y en a, a fait que nous n'avons pas pu enregistrer à temps la version par une excellente chanteuse, et donc vous me subissez encore. Mais vous aurez la véritable et authentique version dès que possible.
Ont aussi participé quelques enfants entre 4 et 12 ans, que je ne vais pas citer, bien sûr, mais elles et il se reconnaitront ! je les remercie, ainsi que leurs parents, du fond du cœur.
lyrics
Sur l’autoroute A220,
Entre Manosque et Briançon,
Les autos passent leur chemin :
Elles me prennent pour un garçon...
Moi qui attends sans crainte, le pouce au bout du cœur
Moi qui attends sans crainte que vienne le bonheur
Mon doux seigneur aux yeux si tendres
Me mettait tant le cœur en cendres !
Alors je l’ai quitté dimanche
Pour aller faire la manche...
Moi qui attends sans crainte, le pouce au bout du cœur
Moi qui attends sans crainte que vienne le bonheur
Mais de la manche rien ne vint,
Pas même un petit verre de vin !
Aussi je m’en fus en errance
Sur les routes de France.
Depuis j'attends sans crainte, le pouce au bout du cœur ;
Depuis j'attends sans crainte que vienne le bonheur.
Mon premier galant voyageur
M’a menée à deux cents à l’heure,
Et il m’a demandé mon âge,
Et puis mon pucelage
Moi qui attends sans crainte, le pouce au bout du cœur ;
Moi qui attends sans crainte que vienne le bonheur.
Je n’avais plus de pucelage,
Puisque n’ai que mon cœur en gage...
Mais j’ai refilé au coquin
De galants acariens.
Moi qui attends sans crainte, le pouce au bout du cœur ;
Moi qui attends sans crainte que vienne le bonheur.
Ainsi ont commencé pour moi
Mes aventures de coin de bois…
De Vladivostok à Angers
J’ai fait l’amour par amitié.
J’ai fait l’amour par amitié,
Et aussi par nécessité...
J’ai eu huit cent quarante amants,
Je reviens avec leurs enfants.
2, 3 !
Nous attendons sans crainte que vienne le bonheur,
Nous attendons sans crainte le pouce au bout du cœur...
N’allez pas croire que mon histoire
Est inventée, et dérisoire...
Elles sont comme moi des centaines,
Sur les routes qui trainent.
Qui attendent sans crainte, le pouce au bout du cœur ;
Qui attendent sans crainte que vienne le bonheur.
credits
from La fonction du soupir,
released November 11, 2022
Paroles et musique : Jean, d'Oran
Direction artistique, arrangements : norha
Photos, Infographie : Kevin Houri
Né à Oran, d'où le nom... J'ai écrit des chansons, mais sont arrivés Véronique Sanson, Maxime Le Forestier, Gérard Lenorman,
Alain Souchon, Michel Jonasz Francis Cabrel... et les autres alors j'ai arrêté d'en faire et j'ai continué mes études de médecine.
La retraite arrivant, je me suis remis à la musique...
Et nous voilà ce soir......more
Yorkshire songwriter and guitarist Kindelan explores life's in-between moments on a debut EP of soulful and sweet jazz. Bandcamp New & Notable Jun 1, 2023