Une des premières chansons que j'ai écrites, et la première qui ait intéressé un musicien professionnel.
Je l'avais quittée, parce que... il y avait tant de filles à aimer (on est très con à 18 ans !) - Elle s'est consolée dans les bras d'un autre en quinze jours, et moi j'ai été malheureux comme les pierres pendant six mois, et j'ai fait des chansons lamentables, dont celle-ci.
lyrics
Je n’ai plus de soucis, je n’ai plus de folies.
Tu es partie loin de ma vie, tu es partie à l’infini.
Il n’y a plus d’étoiles dans tes yeux, d’ailleurs j’ai tout oublié de tes yeux ;
Les étoiles dans d’autres yeux, les étoiles parsèment les cieux.
Mais dans la nuit qui vient il y aura Vénus,
Et le jour qui viendra connaitra le soleil.
Je verrai d’autres gens, je ferai des enfants…
Mais il faut que tu saches
Que le printemps c’est toi,
Que chaque menthe à l’eau quand il fait chaud c’est toi,
Que dans mon univers tu fus reine six mois,
Que six mois passent vite quand on se sent heureux,
Que tu m’as fait goûter le plaisir d’être deux,
Et que quand on est deux on est souvent heureux.
Bien sûr, j’aurai pu te le dire plus tôt, je ne trouvais jamais les mots ;
J’avais toujours mal à mes maux, je ne trouvais pas le repos.
Évidemment c’est un peu tard, mais il faut enlever ce fard :
On ne s’avoue jamais trop tard, quand on n’est pas bien, quelque part.
Mais quelque part en moi il y avait un cœur,
Tu étais dans ce cœur, tu me cachais mon cœur,
Mais mon cœur est à moi, à mon âme et à moi.
Mais il faut que tu saches
Que le printemps c’est toi,
Que chaque menthe à l’eau quand il fait chaud c’est toi,
Que dans mon univers tu fus reine six mois,
Que six mois passent vite quand on se sent heureux,
Que tu m’as fait goûter le plaisir d’être deux,
Et que quand on est deux on est souvent heureux.
Voilà, tu disparais, la brume te balaie.
Je t’efface à jamais, tu es presque gommée.
Tu as ta place aux souvenirs, au chapitre de mes sourires.
Je ne vais plus pouvoir te lire, je dis adieu à ton navire.
Ton oiseau est entré au port des souvenirs,
Je n’ai plus rien de toi, juste quelques sourires ;
Tu commences ta vie, je vais vivre ma vie.
Mais il faut que tu saches
Que le printemps c’est toi,
Que chaque menthe à l’eau quand il fait chaud c’est toi,
Que dans mon univers tu fus reine six mois,
Que six mois passent vite quand on se sent heureux,
Que tu m’as fait goûter le plaisir d’être deux,
Et que quand on est deux on est souvent heureux.
Et que quand on est deux, on est parfois heureux.
credits
from La fonction du soupir,
released November 11, 2022
Paroles et musique : Jean, d'Oran
Directeur artistique : Norha
Photos, Infographie : Kevin Houri, Jean, d'Oran
Né à Oran, d'où le nom... J'ai écrit des chansons, mais sont arrivés Véronique Sanson, Maxime Le Forestier, Gérard Lenorman,
Alain Souchon, Michel Jonasz Francis Cabrel... et les autres alors j'ai arrêté d'en faire et j'ai continué mes études de médecine.
La retraite arrivant, je me suis remis à la musique...
Et nous voilà ce soir......more
Yorkshire songwriter and guitarist Kindelan explores life's in-between moments on a debut EP of soulful and sweet jazz. Bandcamp New & Notable Jun 1, 2023